Peter Salovey et John Mayer (1990) ont défini l’intelligence émotionnelle comme étant constituée de trois types de capacités :
• la perception et l’appréciation des émotions chez soi et chez les autres (incluant l’empathie) ainsi que leur expression
• la régulation des émotions (chez soi et chez les autres)
• l’utilisation des émotions dans la résolution de problèmes (dans laquelle les événements émotionnels assistent le traitement intellectuel, permettant la planification flexible, la pensée créatrice, la redirection de l’attention, la gestion de la motivation)
Daniel Goleman, psychologue et journaliste scientifique, a découvert les travaux de Salovey et Mayer en 1990. Il s’en est inspiré et, après quelques années de recherche, a écrit L’intelligence émotionnelle (1995). Le modèle proposé par Goleman a été adapté au contexte de la vie au travail en 1998. Il se décline autour de 25 compétences qui s’articulent autour de 5 facteurs principaux : (1) la conscience de soi ; (2) l’autorégulation ou la maîtrise de soi ; (3) la motivation ; (4) l’empathie ; (5) les aptitudes sociales. Aujourd’hui suite à son association avec des membres du groupe Hay, Goleman définit l’IE comme la « manifestation concrète de certaines compétences (conscience de soi, gestion de soi, conscience sociale et compétences sociales) en temps voulu, de manière adéquate et proportionnée afin d’être efficace dans une situation donnée (Boyatsis, Goleman et Rhee 2000).
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