Le coaching professionnel se définit comme une relation suivie dans une période définie qui permet au client d’obtenir des résultats concrets et mesurables dans sa vie professionnelle et personnelle. A travers le processus de coaching, le client approfondit ses connaissances et améliore ses performances.
Le coaching peut se pratiquer en séances de face-à-face, au téléphone ou en séances collectives, voire dans un lieu spécifique (Coaching sportif). Ces séances peuvent être assorties d’échanges écrits par courrier ou par e-mail.
Le coaching peut être utilisé parallèlement à un travail de psychothérapie mais il ne saurait s’y substituer.
Le coaching permet de réaliser un accompagnement professionnel. On parle aussi d’accompagnement opérationnel ou encore d’accompagnement personnel au changement, hors de la sphère strictement professionnelle.
Le coaching se distingue clairement du mentorat par le positionnement. En coaching, l’accompagnateur (« coach ») se situe aux côtés de la personne accompagnée (coaché) dans une position d’égalité. Le mentor est généralement un supérieur hiérarchique, a un rôle de guide, et agit dans le cadre de fonctions plus spécifiées.
Deux approches distinguent le coaching du mentorat :
• le recours possible à des techniques telles que la PNL, l’Analyse transactionnelle ou la Gestalt-thérapie. Il est à noter que certains positionnent le coaching hors de ce référentiel psychologique et situent ce métier plutôt dans un contexte centré sur l’atteinte d’objectifs ambitieux, comme dans le sport de haut niveau.
• le côté marketing de l’emploi du terme anglo-saxon, qui a pour but de faire apparaître cette activité sous un aspect « actualisé » ; en effet, des praticiens font remonter ces pratiques jusqu’à Socrate avec sa maïeutique. Néanmoins, une tendance de fond consiste à préférer remplacer le terme « coaching professionnel » par « accompagnement professionnel ».
Le coach est en position haute sur le processus de changement, mais en position basse sur le contenu pour aider la personne coachée à progresser en autonomie. Tandis que le mentorat est suppose de la part de l’accompagnant une position haute, un statut de guide.
La confusion entre ces deux types d’accompagnement est induite par la traduction officielle du terme « coaching » qui est devenu dans sa francisation « mentorat ».
Il faut aussi distinguer le coaching : – du conseil, d’une part : le coaching se situe du côté de la personne accompagnée, le conseil se situe du côté de l’organisation. – et de la psychothérapie, d’autre part : le coaching travaille généralement une demande clairement identifiée sur le « ici et maintenant » sur une durée courte tandis qu’une psychothérapie (fortement influencé en France par la psychanalyse) travaille sur le passé dans une durée le plus souvent longue.
Cependant, la philosophie est l’une des racines du coaching, dans la mesure où elle est un exercice autonome de la raison, même quand celle-ci est guidée par le dialogue ou par la maïeutique socratique. Savoir poser les problèmes, trouver par soi-même des solutions variées, faire progresser une façon de voir les choses et la vie, font partie intégrante du coaching comme de la philosophie.
Avoir conscience de ce cadre de référence, c’est être conscient que nous sommes différents des autres, mais c’est également avoir conscience que nous bénéficions chacun d’un filtre de perception différent. Le filtre de perception le plus facile à distinguer est sans doute celui du langage. Par exemple si vous dite le mot sabot à quelqu’un qui travaille dans une fourrière ou à un cavalier, ce même mot n’appellera certainement pas la même imagerie selon votre interlocuteur, idem pour le mot « rally » pour un fan de sport automobile et un jeune homme qui habiterait à Neuilly… Mais au-delà du langage c’est bien toute notre perception des choses qui repose sur notre cadre de référence.