Papillon

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“ Se donner du mal pour de petites choses, c’est parvenir à de grandes avec le temps ”

Samuel Beckett

Fuite des cerveaux

Femmes éclatées Jaroslav Serpan

« Il y a deux sortes de gens sur terre : ceux qui trouvent
les moyens de réussir et ceux qui trouvent des excuses à leur échec. « 
M. de Cornouardt

Fuite des cerveaux, «Brain Drain» et «Brain Gain»

Brain drain : « Drainage de cerveau », non on ne parle pas de zombies, ils ne sont pas acteurs du monde contemporain.
La fuite des cerveaux, le « brain drain », est un phénomène qui est souvent évoqué en France, en particulier pendant les périodes de crise et de restriction budgétaire dans la recherche publique. Brandie comme une menace, il est difficile d’en mesurer la réalité de ce phénomène, alors que le « brain drain » touche sans conteste de nombreux pays et entreprises de la planète, développés ou non, fragilisant leur développement scientifique, technique et économique. Le « brain drain » est incontestablement une conséquence de la mondialisation et il est le résultat des fortes inégalités de développement des potentiels scientifiques et techniques des pays et des entreprises de la planète. Le « brain drain » dont sont victimes certains pays devient un « brain gain » pour les pays et les entreprises qui en profitent.

Faculte sensitive

Think Tank Banksy · 2003

Sensibilité aux problèmes d’après Lowenfeld, aux choses et au vécu, qui permet de remarquer les finesses, de voir les dommages, d’enregistrer ce qui est peu commun, voire extraordinaire, et de découvrir les besoins et les défauts, dans les choses comme dans l’ordre humain.
Faculté de rester en état de réceptivité, manifestant l’ouverture et la fluidité de la pensée. Par exemple, la réceptivité des idées, c’est l’aptitude à associer une quantité d’idées à un objet (quelles idées vous viennent à l’esprit quand vous regardez une brique ?). Le nombre de réponses à un stimulus donné est un signe d’esprit créatif.
Mobilité ou pouvoir de s’adapter rapidement à de nouvelles situations, à réagir efficacement aux changements. Ici la variété des réponses est encore un signe d’esprit créatif.
Originalité : Cette propriété, considérée avec suspicion par l’ordre social, est pour les psychologues l’une des plus importantes parmi les composantes de la pensée divergente.
Aptitude à transformer et à re déterminer. Ce que Guilford appelle « faculté de changer la fonction d’un objet pour le rendre utile dans une nouvelle forme ». C’est l’aptitude à nous servir correctement et constamment de notre pensée pour transformer, établir des déterminations nouvelles des matériaux en vue de nouveaux emplois.
L’analyse ou faculté d’abstraction, par laquelle nous allons de la perception syncrétique des choses à la détermination des détails. Plus il nous est donné de reconnaître les plus intimes différences, que nous analyserons par la suite et plus nous découvrirons l’originalité, l’individualité sans lesquelles les relations sensibles n’existent pas, qu’il s’agisse des hommes ou des choses.
La synthèse : Opération qui consiste à rassembler plusieurs objets ou parties d’objets pour leur donner une nouvelle signification, comme fait l’enfant lorsqu’il réunit divers matériaux pour en faire un collage ou une peinture.
L’organisation cohérente, par laquelle l’homme est capable de mettre en harmonie ses pensées, sa sensibilité et sa faculté de perception avec sa personnalité. L’économie est une des lois fondamentales de l’organisation cohérente, selon Lowenfeld : « Exprimer le maximum avec des moyens et des efforts minimes, de telle manière qu’il n’y ait rien de superflu, c’est là aussi une des règles essentielles de l’activité créatrice ».

F.O.S

Le Voisinage Louis Pons·1965

F.O.S. Faits – Opinons – Sentiment/ressenties

« La parole douce rompt la colère, la parole dure excite la fureur. »

La Bible

Entretien de recrutement, entretien d’évaluation des compétences, argumentaire de vente… : les occasions professionnelles où l’on cherche à convaincre ne manquent pas. Mais parfois on s’embrouille un peu et tout en cherchant à persuader à tout prix son interlocuteur, on risque de le braquer. Alors au contraire, on s’entraîne au maximum à parler avec objectivité. L’objectivité consiste à prendre du recul par rapport à son cadre de référence, à ses stéréotypes et notamment à distinguer les faits, les opinions, les sentiments quand on s’exprime. Parler d’un fait revient à décrire une situation. C’est un constat indéniable, irréfutable, observable par son interlocuteur.
Un fait est prouvable : statistiques, chiffres, dates. Un fait est objectif, et donc met tout le monde d’accord. C’est l’argument raisonnable qu’on ne peut pas réfuter et qui, donc, fait le plus souvent mouche. A utiliser au maximum en entretien professionnel pour démontrer votre rigueur et fiabilité.
Le sentiment est l’expression d’une émotion ressentie, vécue à un moment précis. C’est une expression qui ne peut être que personnelle. Le sentiment peut se jouer par rapport à une situation, une personne, un contexte… En exprimant ses sentiments, on joue sur l’affect de son interlocuteur, sur ses émotions et ses propres sentiments pour emporter son adhésion. Le problème, c’est que de tels arguments peuvent également ne pas être partagés par votre interlocuteur, et même l’agacer. A utiliser modérément.
L’opinion est l’expression d’une pensée collective ou individuelle. Elle dépend du système de valeurs de chacun, de ses croyances, de ses références culturelles, etc. Les opinions sont donc variables d’un individu à un autre, d’un pays à l’autre, d’une entreprise à une autre. Une opinion, c’est juste un point de vue, c’est ce que VOUS pensez de quelque chose. Parler de ses opinions est donc risqué, car vous avez de grandes chances pour que votre interlocuteur ait des opinions différentes, voire opposées aux vôtres. A utiliser modérément en cadre professionnel, sauf si bien l’on vous demande de façon explicite ce que vous pensez.