Papillon

Papillon

Identité

Pig May Wilson · 1971

Notre identité est un organes vivant a l’intérieur de notre corps, elle change et se métamorphose pendant tout notre vie.

L’identité n’est pas figée
L’identité se construit tout au long de la vie en fonction des expériences, de l’évolution ou des changements de l’environnement dans lequel on vit.

Comme dans tout chantier, il y a des moments où l’on a besoin d’autres matériaux. On a besoin de rencontrer d’autres personnes ou de modifier nos manières de voir pour construire notre identité.

A certaines périodes de la vie, on peut même « douter » de son identité. C’est particulièrement vrai à l’adolescence quand les envies changent, les besoins changent, les relations avec les proches changent. On ne se « reconnaît » plus soi-même, on ne se sent plus celui ou celle que l’on était auparavant. On se sent confus et c’est normal.
L’identité n’est donc pas figée, elle se construit sans cesse. Chaque personne peut changer d’attitudes, réviser ses valeurs et sa façon de penser. Remettre en question son passé, le critiquer, s’en libérer. Ainsi, on peut vraiment affirmer que « nous sommes ce que nous sommes en ce moment, mais que nous ne serons pas forcément toujours ce que nous avons été.

Intelligence émotionnelle

Bernard Pras-Sotigui Kouyaté

Peter Salovey et John Mayer (1990) ont défini l’intelligence émotionnelle comme étant constituée de trois types de capacités :
la perception et l’appréciation des émotions chez soi et chez les autres (incluant l’empathie) ainsi que leur expression
la régulation des émotions (chez soi et chez les autres)
l’utilisation des émotions dans la résolution de problèmes (dans laquelle les événements émotionnels assistent le traitement intellectuel, permettant la planification flexible, la pensée créatrice, la redirection de l’attention, la gestion de la motivation)
Daniel Goleman, psychologue et journaliste scientifique, a découvert les travaux de Salovey et Mayer en 1990. Il s’en est inspiré et, après quelques années de recherche, a écrit L’intelligence émotionnelle (1995). Le modèle proposé par Goleman a été adapté au contexte de la vie au travail en 1998. Il se décline autour de 25 compétences qui s’articulent autour de 5 facteurs principaux : (1) la conscience de soi ; (2) l’autorégulation ou la maîtrise de soi ; (3) la motivation ; (4) l’empathie ; (5) les aptitudes sociales. Aujourd’hui suite à son association avec des membres du groupe Hay, Goleman définit l’IE comme la « manifestation concrète de certaines compétences (conscience de soi, gestion de soi, conscience sociale et compétences sociales) en temps voulu, de manière adéquate et proportionnée afin d’être efficace dans une situation donnée (Boyatsis, Goleman et Rhee 2000).

Ombre profile l’informatique décisionnelle

On qualifie d’informatique décisionnelle (en anglais « Business intelligence », parfois appelé tout simplement « le décisionnel ») l’exploitation des données de l’entreprise dans le but de faciliter la prise de décision par les décideurs, c’est-à-dire la compréhension du fonctionnement actuel et l’anticipation des actions pour un pilotage éclairé de l’entreprise. Les outils décisionnels sont basés sur l’exploitation d’un système d’information décisionnel alimenté grâce à l’extraction de données diverses à partir des données de production, d’informations concernant l’entreprise ou son entourage et de données économiques.

-ETL

ETL (Extract, Transform and Load) : Outil chargé d’extraire les données dans différentes sources, de les nettoyer et de les charger dans un entrepôt de données.

-Reporting

Outils d’analyse décisionnelle permettent de modéliser des représentations à base de requêtes afin de constituer des tableaux de bord. On parle ainsi de « reporting ».

improvisation theatral

L’improvisation est un élément important de la formation de l’acteur, employée dans la plupart des cours d’art dramatique. Elle peut être utilisée par les acteurs pendant les répétitions d’une pièce de théâtre, ou pendant la recherche sur la construction psychologique de leurs personnages.

Spectacle d’improvisation
Le spectacle d’improvisation est une création théâtrale sans texte préécrit, sans répétitions de la part des comédiens (ce qui n’exclut pas un travail régulier lors d’entrainements pour affuter son corps et son esprit).
Ce genre existe depuis des siècles puisque les tragédies grecques elles-mêmes n’avaient qu’une trame d’histoire et des personnages les textes joués étant alors improvisés par chaque troupe qui le jouaient (tradition orale de la transmission qui forcément induit une part de liberté dans le jeu) puis on la retrouve dans la Commedia dell’arte où, là aussi, seules les histoires existent ainsi que les personnages mais pas de textes en tant que tels.
L’improvisation en tant que technique théâtrale mais surtout en tant que spectacle est de plus en plus répandue. Elle tend à être considérée comme une discipline à part entière.
L’improvisation d’aujourd’hui
Lors de ces spectacles interactifs,un thème (un ou plusieurs mots, voire une courte phrase par exemple) est souvent proposé aux comédiens (par le public ou par un tiers). Ces derniers improvisent alors ensemble pendant plusieurs minutes en construisant une histoire, des personnages, des décors à partir de ce thème de départ.
L’objectif pour les comédiens improvisateurs est de jouer ensemble en intégrant positivement chaque idée proposée par ses acolytes. Ceci par le biais de différentes règles de jeu qui sont celles du théâtre en général mais dans l’instant et sans période de réflexion de plus de quelques secondes. (Caucus)
Une ou plusieurs improvisations peuvent s’enchaîner pour créer un spectacle complet.
Vers une improvisation plus libre

Il existe plusieurs formules de base pour les spectacles d’improvisation: la plus connue dans le monde francophone est le match d’improvisation inventée à Montréal . Dans les pays anglophones, c’est plutôt le format Theater-Sport. Mais de nombreux autres formats ont vu le jour depuis plus ou moins inspirés des deux formats cités.
Le match d’improvisation et ses formes dérivées

Le match d’improvisation théâtrale a été créé le 1977 au Québec, via le Théâtre Expérimental de Montréal, par Robert Gravel, qui avec plusieurs comédiens et amis posa les règles du match d’improvisation. Le format de compétition fut décrié par les comédiens mais applaudi par le public. Bien accueilli, de nombreuses écoles (primaires et Lycées) ont leurs propres équipes et des championnats sont alors créées. Dans le reste de la francophonie mais pas uniquement, le format s’est alors répandu.
De nombreuses ligues ont joué le match et de ce format ont développé (en s’éloignant plus ou moins du format original des formes de spectacles nouvelles.

Café-théâtre

L’improvisation théâtrale ne se limite pas seulement au « match d’impro ». Dès les années 1990, des improvisateurs francophones commencèrent à chercher dans d’autres directions pour créer d’autres formats de spectacles, s’inspirant ainsi, parfois sans le savoir, des recherches anglophones.
De nombreux spectacles d’improvisation ne sont en aucune manière basés sur la compétition ou un quelconque modèle sportif.

Le Deus ex Machina

En 2000, des comédiens québécois provenant de ligues d’Impro de Montréal et de Ste Hyacinthe ont ramené, dans leurs bagages, une nouvelle forme de spectacle d’improvisation : le Deus ex Machina.
L’idée est simple : jouer, à partir de deux mots tirés au hasard par le public, deux improvisations différentes de 45 minutes chacune. Pour faciliter l’exercice, un présentateur en coulisse peut à tout moment intervenir dans l’histoire, la stopper ou lui donner une autre direction en donnant des indications aux comédiens présents sur scène : faire, en quelque sorte, de la mise en scène en direct…
La première mouture française de ce spectacle a été présentée à Rennes avec une équipe franco-québécoise, sans musicien ni régisseur lumière, avec quelques accessoires et un livre de poche pour tirer un mot au hasard.

Le Catch-Impro

La compagnie Inédit Théâtre à Strasbourg a créé en 1999 avec l’aide de la compagnie Tadam de Bruxelles un des concepts le plus joué aujourd’hui en France: le « Catch-impro ». Le catch-impro a franchi les frontières de l’hexagone pour s’envoler en Suisse, en Belgique et au Québec.
Le déroulement du spectacle : après une entrée tonitruante et spectaculaire des 2 duos de catcheurs, l’arbitre est maître du jeu. À partir des sujets écrits par les spectateurs, il imposera ses contraintes aux catcheurs et ne leur laissera aucun répit en passant d’une catégorie de jeu à une autre radicalement différente (chanson, personnages multiples ou langues étrangères ne sont que quelques exemples de l’imagination débordante de l’arbitre).

Le théâtre de rue

Le théâtre de rue fait aussi appel à l’improvisation de par la nature changeante, interactive, de la relation avec le public et l’environnement. Le concept même du théâtre de rue est basé dessus. Tout spectacle de rue doit un jour où l’autre faire face à des modifications du jeu, malgré une écriture en amont, afin de gérer les imprévus liés à la spécificité de la rue (bruits, interruptions, membres du public intervenant dans le jeu des comédiens). Il existe néanmoins dans la plupart des cas un scénario initial, on pourrait donc rapprocher cette pratique de la commedia dell’arte ou des lazzi.

L’improvisation théâtrale en entreprise

L’improvisation est de plus en plus sollicitée par le monde de l’entreprise. Ses principes de construction en commun, d’écoute des autres, d’acceptation et de partage des idées, de réactivité et d’imagination font que de grandes et petites entreprises européennes font appel à des artistes improvisateurs, généralement sous deux formes : la formation (cohésion d’équipe, prise de parole, créativité…) et les spectacles ou événementiels (animations, impostures, shows thématiques etc.