Multi-fonction, Multitâche, Multitasking

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« Les choses sont souvent moins compliquées qu’elles ne le paraissent ».

Milton Erikson

« Le mode multitâche permet à des applications d’effectuer certaines tâches en arrière-plan pendant que vous en utilisez d’autres, ou n’utilisez pas votre appareil. Grâce au mode multitâche, vous pouvez rapidement basculer d’une application à l’autre et visualiser le contenu mis à jour lorsque vous ouvrez vos applications ou que vous y revenez. »

Texte publicitaire.

L’adjectif « multitâche » désigne le fait de faire plusieurs actions en parallèle. Dans un monde où nous sommes constamment sollicités on a tendance et nécessité à travailler en multitâche. Ce travail en multitâche peut nuire à la productivité. En effet, plutôt que s’occuper de tâches de travail importantes et qui font réellement avancer, on répond sur le tard à toutes sortes de tâches qui nous tombent dessus. Peu de gens savent s’organiser au travail. Peu de gens ont des connaissances en matière de gestion des tâches. Il n’existe pas de diplôme ou de certification en gestion des tâches et du temps. C’est pourquoi lorsqu’on commence à travailler on imite ses pairs qui ont parfois de mauvaises pratiques. La plus importante étant de s’occuper de l’urgent plutôt que de l’important. S’organiser requiert donc un vrai courage tant la bonne gestion du temps et des tâches. Cette organisation va à l’encontre des habitudes et des normes du monde professionnel. Et peut être acquis par formation et pratique spécifique.

Modelisastion henri-cartier-bresson

« Action d’élaboration et de construction intentionnelle, par composition de symboles, de modèles susceptibles de rendre intelligible un problème perçu complexe, et d’amplifier le raisonnement de l’acteur projetant une intervention délibérée au sein du phénomène; raisonnement visant notamment à amplifier les conséquences de ces projets d’actions possibles. » Jean-Louis Le moigne, La Modélisation des systèmes complexes (Éd. Dunod, Paris, 1999), p.5

Street-marketing et body-painting pour le Don du sang

« Sans langage commun, les affaires ne peuvent être conclues »

CONFUCIUS

« La meilleure façon d’être écouté est de faire de chaque être un auditoire au complet et de l’auditoire entier un être unique. »

Malcolm de Chazal

Le marketing est une méthodologie concurrentielle de gestion de la compétitivité des marques d’une entreprise ou d’une organisation ; et, simultanément, de l’établissement d’une relation interactive de fidélisation à long terme, si possible à vie, par la co-création de services pour ses clients et ses partenaires. La compétitivité est mesurée en parts de marché et la fidélisation en parts de portefeuille et en valeur vie client. L’esprit marketing est l’apprentissage de cette méthodologie, son respect et son intériorisation par l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise. Cette méthodologie concurrentielle s’applique, quelle que soit la taille de l’entreprise ou de l’organisation, à deux niveaux :
Le marketing opérationnel : il s’agit — au niveau marque, service ou produit — de l’optimisation, de la coordination et de la combinaison des leviers (le marketing mix) permettant agir sur l’offre, ainsi que de la mise en œuvre d’outils et de techniques choisis pour conquérir des parts de marché.
Le marketing stratégique : il s’agit — au niveau groupe — du choix du/des marché(s) sur le(s) quel(s) l’entreprise ou l’organisation décide de se battre et de la définition générale de son attitude et de son positionnement face aux concurrents. Cette méthodologie s’oriente soit vers le marketing de la demande lorsqu’il s’agit de l’appliquer à la demande exprimée par le marché ; soit vers le marketing de l’offre — ou de l’innovation — lorsqu’elle est appliquée à optimiser une offre inédite, technologique ou servicielle.
Le marketing management est l’ensemble constitué par les activités de gestion et d’optimisation conjuguées du marketing opérationnel et du marketing stratégique.

Distinguer le marketing des services et produits de grande consommation et celui des services et produits effectué auprès des d’entreprises, marketing industriel ou marketing business to business.

Les motivations de MASLOW

Abraham Maslow a défini une hiérarchie des besoins chez chaque individu :
• Survie : besoins physiologiques : faim, soif, sommeil
• Sécurité : besoins de sécurité : protection morale et physique
• Socialisation : besoins de socialisation : amitié, affection, échange
• Estime : besoins d’estime : respect de soi, considération, prestige
• Accomplissement : besoins d’accomplissement : réalisation personnelle
Ces besoins constituent la base des motivations des individus, c’est une réalité qui se retrouve dans la vie professionnelle. Ils sont présents, de façon latente, chez chacun de nous. Les besoins sont hiérarchisés. Chaque besoin supérieur ne devient conscient que lorsque les besoins inférieurs sont satisfaits.Dans la communication, la prise en compte des besoins de l’interlocuteur est une façon de le reconnaître. Par exemple, un individu ne peut se sentir en sécurité (niveau 2) si sa première préoccupation est de trouver à boire et à manger (niveau 1).Cette pyramide peut également servir dans l’entreprise: ainsi, la performance d’un collaborateur (niveau 5) peut se dégrader si celui-ci ne se sent pas reconnu par son équipe (niveau 3) ou tout simplement si il n’a pas bien dormi ! (niveau 1). Une caractéristique intéressante est aussi de noter ceci: L’augmentation de situation dans les niveaux élevés est plus valorisante et mieux mémorisée dans les niveaux bas. Nous nous souvenons plus longtemps d’un éloge sur nos résultats ou notre travail (niveau 4) que d’une augmentation de salaire ou d’un changement de siège (niveau 1).

gestion d’équipe

Gormley-Domain-Field Management

« Si je disposais de six heures pour abattre un arbre, je consacrerais les quatre premières heures à aiguiser ma hache. « 

Abraham LINCOLN

Le management, entendu comme l’art de diriger, nécessite de :
• fixer et faire partager à ses équipes des objectifs clairs et précis ;
• mobiliser des techniques de gestion des hommes efficaces et adaptées ;
• savoir prendre en compte les particularités et la diversité des talents, des compétences et des personnalités.
Le management est donc tout à la fois une science et un art qui, pour être efficace et bien compris, obéit à certaines règles.
Différence entre management et leadership : il existe une différence entre le management, qui consiste à obtenir que quelque chose soit fait par d’autres personnes, et le leadership qui consiste à obtenir que d’autres personnes fassent les choses qui doivent être faites. Emmener le manager vers une position de leader, c’est faire évoluer l’homme du processus et de l’organisation vers l’homme de la stratégie, du sens et du changement. John K Kennedy disait que « l’insaisissable petit plus qui sépare le simple manager du leader est cette maîtrise de soi, dont le leader ne se départit jamais ».

six chapeaux

La méthode des 6 chapeaux est une application de la Maïeutique de Socrate, la maïeutique consiste à faire accoucher les esprits de leurs connaissances. Elle est destinée à faire exprimer un savoir caché en soi. extraite de l’ouvrage Six chapeaux pour penser est une méthode de management personnel ou de groupe, développée par Edward de Bono, permettant de traiter les problèmes dont une des conséquences est d’éviter la censure des idées nouvelles, dérangeantes, inhabituelles.

• Chapeau blanc
La neutralité : lorsqu’il porte le chapeau blanc, le penseur énonce des faits purement et simplement. La personne alimente le groupe en chiffres et en informations. C’est l’image de la froideur. C’est le goût de la simplicité : le minimalisme.
• Chapeau rouge
La critique émotionnelle : avec le chapeau rouge, le penseur rapporte ses informations teintées d’émotions, de sentiments, d’intuitions et de pressentiments. Il n’a pas à se justifier auprès des autres chapeaux. C’est le feu, la passion, l’intuition.
• Chapeau noir
La critique négative : lorsqu’il porte le chapeau noir, le penseur fait des objections en soulignant les dangers et risques qui attendent la concrétisation de l’idée. C’est l’avocat du diable ! C’est la prudence, le jugement négatif.
• Chapeau jaune
La critique positive : lorsqu’il porte le chapeau jaune, le penseur admet ses rêves et ses idées les plus folles. Ses commentaires sont constructifs et tentent de mettre en action les idées suggérées par les autres membres du groupe. C’est le soleil et l’optimisme.
• Chapeau vert
La créativité : lorsqu’il porte le chapeau vert, le penseur provoque, recherche des solutions de rechange. Il s’inspire de la pensée latérale, d’une façon différente de considérer un problème. Il sort des sentiers battus et propose des idées neuves. C’est la fertilité des plantes, la semence des idées.
• Chapeau bleu
L’organisation : c’est le meneur de jeu, l’animateur de la réunion qui canalise les idées et les échanges entre les autres chapeaux. C’est le bleu du ciel qui englobe tout.