Vision /Audition/ Toucher / Kinesthésie / Odorat / Goût
« Il est certainement très important de savoir communiquer avec l’autre, mieux connaître son style de communication, son mode de perception, afin d’établir un rapport d’ouverture et de respect. Chacun d’entre, nous communiquons à notre manière, car notre manière de percevoir le monde est différente, selon notre expérience de vie et notre culture, nos valeurs et nos croyances. Pour percevoir le monde nous utilisons nos cinq sens : la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat et le goût. Ils représentent nos canaux de perception. Mais plus généralement nous n’utilisons vraiment que les trois premiers. De plus nous n’intégrons pas l’information de la même façon. Chaque individu privilégie un canal de perception (visuel, auditif, etc.). Il est important de connaître son canal de perception privilégié. Il est inutile en effet de répéter plusieurs fois une leçon à un enfant dont le canal de perception est visuel. Inversement un enseignement uniquement écrit ne sera pas efficace pour un individu dont le canal de perception privilégié est l’ouïe.
« Un texte, c’est d’abord une respiration. »
Louis Jouvet
« Un discours improvisé a été réécrit trois fois. »
W. Churchill
Action et processus de parler à un groupe de personnes d’une façon structurée et délibérée pour informer, influencer, ou amuser les auditeurs. C’est transmettre des messages à l’aide d’un langage en utilisant la voix et le corps pour communiquer. Cette activité ne peut se comprendre qu’en fonction d’un certain nombre de rapports avec le langage, soi-même, les autres, l’ensemble du monde extérieur.
Concept de philosophie politique : « Bertrand De Jouvenel, s’efforçant de définir « le pouvoir pur », l’assimila au “commandement existant par soi et pour soi”. Le concept connote alors la notion d’énergie à capter, de force primordiale à canaliser, métaphore qui exprime bien la fascination que peut exercer sur les gouvernés la représentation d’un pouvoir difficilement résistible. » Philippe Braud, Manuel de sociologie politique (Ed L.G.D.J – 6ème Edition, 2002), p.21
Photolangage est une marque déposée, sous ce vocable, ses inventeurs, Pierre Babin, Alain Baptiste et Claire Belisle, ont mis au point à la fois une méthode destinée à faciliter le travail en groupes et des dossiers thématiques de photographies qui servent de support à de nombreuses activités de communication et de formation.
Depuis l’origine, Photolangage se caractérise par deux traits essentiels. Photolangage est une collection de dossiers photographiques choisis sur un thème et qui implique une approche spécifique de la photographie pour le travail de groupe. D’autre part, Photolangage est conçu comme une méthode qui articule à la fois une pratique de travail en groupe, une concentration sur la prise de conscience par chacun de ses images personnelles, et une prise de parole devant l’ensemble des participants.
Photolangage est une méthode qui se différencie d’autres approches en ce qu’elle utilise comme incitation à l’expression, une photographie sur papier. Il ne s’agit pourtant pas de demander à chacun un commentaire esthétique sur une photographie, ou de laisser se dire n’importe quoi, au nom de la polysémie. Ce qui est demandé à chacun, c’est de faire un choix personnel d’une ou plusieurs photographies (selon les cas) pour exprimer visuellement et verbalement en commentant la photographie une position personnelle, une expérience vécue, des images intérieures, un point de vue spécifique. Le travail du formateur, entre autres fonctions, est de s’assurer que la visualisation proposée par chacun correspond effectivement à ce qu’il veut dire.
» Qui parle sème, qui écoute récolte. »
Proverbe persan.
“Il y a des gens qui parlent, qui parlent… jusqu’à ce qu’ils aient trouvé quelque chose à dire.”
Sacha Guitry
La programmation neurolinguistique, plus connue sous le nom de PNL, a été développée par deux Californiens dans les années 1970 : le linguiste John GRINER et le mathématicien Richard BANDLER. « Programmation » : tels des ordinateurs, nous serions programmés avec des séquences qui se reproduisent et qui régissent nos modes de fonctionnement. La PNL a pour objectif de diversifier et de rendre plus efficace nos programmes. « Neuro » correspond à nos modes de perception sensorielle et classifie nos émissions et réceptions via nos cinq sens : la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat et le goût. « Linguistique » correspond à la manière d’utiliser nos sens dans le langage. Ex : « J’entends ce que tu dis. », « Je vois une solution possible. », « Nous touchons au but. ». Les outils de la PNL permettent d’établir une meilleure communication en comprenant notre propre mode de fonctionnement et celui de notre interlocuteur. Outil(s) de la méthode :
• Le repérage détermine quel est le canal sensoriel dominant chez l’interlocuteur.
• La synchronisation permet d’opter pour le même canal sensoriel que l’interlocuteur et de s’adapter également à son expression non-verbale.
• L’ancrage : Nous avons tous des cadres de références et nos évènements positifs ou négatifs sont « ancrés » en nous par des mots, des images, des gestes.
Ce sont les « ancres » qui facilitent une « re-programmation ».
Mot d’étymologie grecque. Platon explique que par poiesis on désigne à la fois la fabrication propre à l’artisan et la production des poètes. A sa suite, Aristote définit la poiesis comme action transitive, qui vise donc une fin extérieure à elle-même et qui à ce titre est considérée comme un moyen. La poiésis, inachevée, est ainsi pensée comme mouvement. Elle s’oppose donc à la praxis définie comme action immanente ayant sa fin propre, parfaite et achevée, comme acte.
Diction : Prononciation correcte des consonnes, des syllabes et des diphtongues. Chaque phrase doit exister du début à la fin : de son attaque à sa finale, en passant par toutes les syllabes intermédiaires. L’entraînement régulier avec des phrases adéquates permet de muscler la langue et les lèvres et de renforcer son impact grâce à une diction précise.
Rythme : Les changements de rythme donnent à la prise de parole sa musicalité et évitent la monotonie. Il faut varier les rythmes pour donner de la vie à sa prestation.
Plusieurs leviers existent pour influer sur le rythme :
• La ponctuation : La ponctuation du langage parlé n’a rien à voir avec la ponctuation de l’écrit. Vous pouvez vous arrêter où vous voulez dans une phrase. Cela permet de renforcer l’écoute et de donner du poids à certains mots ou à certaines idées. Prendre du temps avant un mot, après un mot, ou avant et après un mot, permet de lui donner plus de force.
• La modulation : Le ton de la voix varie en prenant appui sur certaines syllabes, certaines diphtongues, et sur certains mots. Un autre moyen de mettre en valeur certains mots, c’est la scansion : renforcer vocalement un mot (ou une idée).
• L’utilisation du silence : Un silence souligne les changements de rythme. Il permet à vous, comme au public, de respirer. Il vous permet de regarder l’auditoire et de vous appuyer sur lui, ce qui à pour effet de renforcer encore votre impact. Le silence paraît toujours plus long à l’orateur qu’à celui qui l’écoute. Prenez votre temps.
Répétition : Voilà encore un moyen de renforcer l’impact d’un mot ou d’une phrase.
Répéter un mot, ou un bloc de mots, c’est le mettre en avant, pour le souligner. La répétition met en évidence l’importance de ce qu’il représente, c’est un moyen de préciser votre intention. De plus, la répétition favorise la mémorisation.
Concept philosophique créé par Husserl. « (…) la phénoménologie étudie les lois essentielles et universelles qui déterminent d’avance le sens possible (avec son opposé : le contre-sens ) de toute assertion empirique portant sur du transcendental. » Méditations cartésiennes (Husserl, Ed Vrin, Bibliothèque des textes philosophiques, Nouvelle édition 2008), p123
Deuxième définition du concept philosophique :
« Ecole philosophique incarnée par Edmund Husserl et sa postérité. La phénoménologie a fortement renouvelé les méthodes de la philosophie européenne au XXè siècle. Elle s’oppose aux thèses issues du positivisme et récuse l’empirisme. La variété des expressions prises par ce mouvement est conforme à sa nature, par sa capacité à approcher les aspects spécifiques de chacun des champs considérés. La phénoménologie relaye le cartésianisme et le criticisme kantien dans leurs efforts pour substituer aux oppositions abstraites des distinctions relevant de la manière propre dont chaque objet se constitue pour notre regard. Elle vise en ce sens à exprimer le réel à travers les liaisons qui nous le laissent connaître ». Michel Blay, Dictionnaire des concepts philosophiques (Ed CNRS, 2006), p.615