La confiance en soi est une conquête permanente sur l’imprévisible de la vie, elle n’est pas acquise une fois pour toutes, mais elle doit se ressourcer, se reconstruire, se confirmer et s’embellir chaque jour, pour pouvoir faire face à la fois à la mouvance d’une existence et à l’irruption de l’inacceptable.
Jacques Salomé
Développer la confiance en soi
A chaque fois que l’on vit des émotions dans une situation, on est dans les même croyances, sous l’emprise de notre ego et des croyances familiales.
En devenant conscient de ce qui se passe dans nos processus, nos schémas, nous devenons conscient que nous pouvons créer autre chose.
Les croyances nouvelles faites en conscience vont pouvoir vous nourrir différemment.
Observer l’image que l’on a de soi, c’est à dire ce que nous voyons et croyons de soi, de la vision que l’on a développé de soi.
Cette vision peut être plus ou moins valorisante ; il est primordial de prendre conscience de l’estime que l’on se porte.
Une personne qui s’estime reconnaît sa valeur, ne se déprécie pas, fait preuve de tolérance à son propre égard.
Pour développer l’estime de soi, il est important de s’accueillir dans toutes les facettes de notre Être, forces comme failles, car se déprécier, c’est devenir ce que l’on pense être.
Avoir confiance en soi c’est avoir une vision juste de soi et s’accueillir dans cette vision globale. C’est éprouver une validation intérieure, de Soi à Soi, une forme de bien être ; c’est être bien dans sa peau. Apprendre à se faire des compliments, à voir les belles choses que l’on a réalisé. Se nourrir soi même plutôt que d’être dans l’attente de la validation d’autrui. Assuré de sa propre valeur, on a une reconnaissance juste et objective de nous même. On s’autorise à exprimer ses désirs et à vivre ses besoins sans culpabilité ni peur du jugement de l’autre.
Spontané; présent à soi, on se fait confiance, ce qui appuie sa capacité à réussir ce que l’on entreprend.
OSER …POUVOIR… OUVRIR… PRENDRE…SE DONNER… CONNAÎTRE… RECONNAÎTRE…
RESTER FIDÈLE A SOI
Les huit critères de la créativité mis en évidence par Lowenfeld et Guilford sont les suivants : la sensibilité ou faculté sensitive, la réceptivité, l’adaptation, l’originalité, l’aptitude à transformer, l’analyse, la synthèse, l’organisation cohérente. Gloton et Cléro les reprennent :
« 1- La sensibilité aux problèmes : (Ce que Lowenfeld appelle la « faculté sensitive »). C’est la sensibilité aux choses et au vécu, qui permet de remarquer les finesses, de voir les dommages, d’enregistrer ce qui est peu commun, voire extraordinaire, et de découvrir les besoins et les défauts, dans les choses comme dans l’ordre humain.
2- La faculté de rester en état de réceptivité, manifestant l’ouverture et la fluidité de la pensée. Par exemple, la réceptivité des idées, c’est l’aptitude à associer une quantité d’idées à un objet (quelles idées vous viennent à l’esprit quand vous regardez une brique ?). Le nombre de réponses à un stimulus donné est un signe d’esprit créatif.
3- La mobilité ou pouvoir de s’adapter rapidement à de nouvelles situations, à réagir efficacement aux changements. Ici la variété des réponses est encore un signe d’esprit créatif.
4- L’originalité : Cette propriété, considérée avec suspicion par l’ordre social, est pour les psychologues l’une des plus importantes parmi les composantes de la pensée divergente.
5- L’aptitude à transformer et à re-déterminer ce que Guilford appelle « faculté de changer la fonction d’un objet pour le rendre utile dans une nouvelle forme ». C’est l’aptitude à nous servir correctement et constamment de notre pensée pour transformer, établir des déterminations nouvelles des matériaux en vue de nouveaux emplois.
6- L’analyse ou faculté d’abstraction, par laquelle nous allons de la perception syncrétique des choses à la détermination des détails. Plus il nous est donné de reconnaître les plus intimes différences, que nous analyserons par la suite, plus nous découvrirons l’originalité, l’individualité sans lesquelles les relations sensibles n’existent pas, qu’il s’agisse des hommes ou des choses.
7- La synthèse, considérée comme l’union de plusieurs éléments qui formeront un nouvel ensemble. C’est l’opération qui consiste à rassembler plusieurs objets ou parties d’objets pour leur donner une nouvelle signification, comme fait l’enfant lorsqu’il réunit divers matériaux pour en faire un collage ou une peinture.
8- L’organisation cohérente, par laquelle l’homme est capable de mettre en harmonie ses pensées, sa sensibilité et sa faculté de perception avec sa personnalité. L’économie est une des lois fondamentales de l’organisation cohérente, selon Lowenfeld : ”Exprimer le maximum avec des moyens et des efforts minimes, de telle manière qu’il n’y ait rien de superflu, c’est là aussi une des règles essentielles de l’activité créatrice. »
Carl Rogers (né en 1902 à Oak Park, Illinois – mort en 1987 à La Jolla, Californie) est un psychologue humaniste nord-américain. Il a surtout œuvré dans le champ de la psychologie clinique, la relation d’aide (counselling) et l’éducation.
Sa méthode, l’Approche Centrée sur la Personne (ACP), met l’accent sur la qualité de la relation entre le thérapeute et le patient (écoute empathique, authenticité et non-jugement). C’est une élaboration de ce qu’il a d’abord appelé la non directivité, également connue aujourd’hui sous le terme de Counselling rogerien.
Selon Rogers, les trois attitudes fondamentales du psychothérapeute (ou de l’aidant) sont l’empathie, la congruence et le regard positif inconditionnel.
Dans l’approche rogérienne, le psychothérapeute ou le psychopraticien se doit d’être un exemple de congruence ou d’authenticité pour son patient afin de lui signifier qu’il est, lui aussi, une personne et non pas un expert ou un conseiller. Il y a congruence lorsqu’il y a correspondance exacte entre l’expérience, la prise de conscience et l’expression de soi, lorsqu’il existe en fait une cohérence dans l’expression de la personne, entre ce qu’elle ressent, ce qu’elle pense et comment elle agit.
L’empathie s’exprime par des messages verbaux et non verbaux. Les messages verbaux consistent en la répétition ou la re-formulation des éléments-clés d’une problématique exprimée par un patient (c’est-à-dire davantage que le seul langage -pathique : vient de pathos qui veut dire le fait de souffrir, subir, être traversé.)
Le thérapeute est capable de comprendre une situation non pas depuis son propre cadre de référence, mais depuis celui de son patient.
La « chaleur » (ou « considération positive », « non-jugement »), enfin, consiste en l’accueil inconditionnel du patient. La personne est acceptée telle qu’elle est, dans l’ici et maintenant, avec le cadre de référence qui lui est propre. Une attitude humaine, chaleureuse et encourageante sont les points-clés de cette dimension.
Bien plus que des concepts à appliquer, l’approche rogérienne implique un savoir-faire mais surtout sont un savoir-être pour le thérapeute ou le conseiller.
« Si tu dois vivre parmi le tumulte, ne lui livre jamais ton corps. Garde ton âme calme et retirée. C’est un sanctuaire où tu trouveras, quand tu le voudras, le bonheur. »
Alexandra David-Néel
« L’espace est un corps imaginaire comme le temps un mouvement fictif. »
Paul Valéry
Ce que l’homme traîne de la naissance à la mort comme un boulet depuis qu’il a été sorti du ventre maternel et qui finit en cendres ou en terre ou dans l’estomac des poissons. A ne pas confondre avec l’esprit. Ensemble d’organes et de tissus nerveux, d’os et de sang, de lymphe et d’eau qui est habituellement représenté comme commandé par la volonté mais qui souvent fait remarquer sa présence par une vie propre, voire une autonomie et une imagination dans l’invention des symptômes, qui sont son seul moyen de parler quand on le réduit à un simple paquet végétatif.